Louise Tremblay-D'Essiambre

Louise Tremblay-D’Essiambre est une autre auteure que j’aime bien. Dans ses romans, on voit bien la réalité des gens vivant le siècle passé. On apprend comment les gens ont vécu diverses situations historiques, par exemple, comment certains hommes se mariaient pour éviter de partir au front lors de la Seconde guerre mondiale.

Ses histoires sont bien menées. Les histoires commencent lentement et nous mettent en contexte avant que l’action commence réellement. Elle devient ensuite de plus en plus complexe et de nouveaux éléments s’ajoutent peu à peu. À un moment, il se passe tellement de choses qu’on se demande comment l’auteure parviendra à résoudre la situation. Évidemment, elle réussit, sinon la fin des romans serait assez ennuyante. Ajouter tant d’aspects au roman est aussi une bonne manière de créer du suspense. À certains moments dans ses histoires, un personnage se retrouve en mauvaise posture. Or, les chapitres qui racontent ce qui lui arrive alternent avec d’autres chapitres où un voit d’autres personnages. Par exemple, à un moment dans Mémoires d’un quartier°, Francine est en mauvaise posture. Au début d’un chapitre montrant un autre personnage, j’étais toujours déçue. Au cours de mes lectures des livres de Louise Tremblay-D’Essiambre, il m’est souvent arrivé de penser « Nooonnn! Je veux savoir ce qui arrive à [insérer le nom d’un personnage ici]! ». On veut bien évidemment savoir ce qui leur arrive.

Une autre chose que j’ai apprécié au sujet de ses romans, c’est que Louise Tremblay-D’Essiambre a su adapter son vocabulaire au contexte. En effet, puisque dans Les sœurs Deblois*, Blanche est une femme très éduquée et Raymond est notaire, on n’y voit pas les « Toé pis moé » ou « Tivi » (une télévision) qu’on retrouve dans Mémoires d’un quartier°, cette histoire se déroulant dans un quartier ouvrier.

° Voir http://livressedesmots.over-blog.com/2015/12/memoires-d-un-quartier.html

* Voir http://livressedesmots.over-blog.com/2015/12/les-soeurs-deblois.html