Nos étoiles contraires

Publié le par Maude

Nos étoiles contraires (version française de The Fault in our Stars)

Écrit par John Green

Paru en 2013 aux éditions Nathan

Résumé

Hazel Grace Lancaster a le cancer des poumons. Quand ce diagnostic est tombé, ses chances de survie étaient minces. Plusieurs années plus tard, elle est encore en vie, mais pour combien de temps? Nul ne le sait. Pour cette raison, elle essaie de rester loin des gens, pour faire de la peine aux plus petit nombre de gens possible lorsqu’elle mourra. Or, à un groupe de soutient pour des jeunes ayant le cancer, elle fait la rencontre d’Augustus Waters (Gus). Celui-ci est un ami d’Isaac, lui-même un ami de Hazel. Amputé d’une jambe quelques années plus tôt, Gus est un garçon séduisant, drôle et brillant. Au fil du temps, ils apprennent à se connaître et peu à peu, la carapace de Hazel tombe. Tout va bien et ils sont heureux, jusqu’au moment où Hazel apprend cette nouvelle qui vient tout changer…

Même si on sait que Hazel a le cancer et qu’elle peut mourir à tout moment, on ne peut s’empêcher de s’attacher à elle, ainsi qu’à Augustus et Isaac, un autre ami. On aimerait bien garder une certaine distance avec eux, mais c’est tout simplement impossible. Ils sont drôles et leur humour est un peu noir, avec toujours un fond de cancer. Je me suis quelques fois sentie mal de rire. Dites par n’importe qui, certaines paroles de Gus et Hazel seraient bizarres ou tout simplement inacceptables, pourtant, puisque ce sont eux qui parlent… c’est différent.

Évidemment, quand on parle du cancer, l’ombre de la mort est omniprésente, surtout dans ce livre-ci, où Hazel n’a aucune idée du temps qui lui reste à vivre. Pourtant, je trouve que c’est ce qui rend ce livre encore plus vivant, car les moments joyeux en sont d’autant plus précieux. C’est ce que dit Hazel en parlant du cliché de la « dernière bonne journée ». C’est la dernière journée où la douleur est tolérable, où les gens se sentent bien. Or, personne ne sait qu’il s’agit de sa dernière bonne journée, car cela pourrait juste être une bonne journée. Le message que ça fait passer est un peu cliché, du genre « il profiter de chaque journée comme si c’était la dernière » et etc., mais c’est vrai.

À travers les vies de ces jeunes qui ont le cancer, on voit la réalité d’un autre œil. Nous ne prenons pas le temps d’apprécier les choses de la vie, comme le simple fait d’avoir nos deux jambes, nos deux yeux et de pouvoir respirer normalement, et le fait de le constater à travers une adolescente est très triste. Nos étoiles contraires est probablement mon livre préféré.

Publié dans John Green

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